E. Casalis, missionnaire béarnais, contribua à l'édification du royaume du Lesotho. Ces communications ont pour objet d'évaluer le rôle des missions européennes en Afrique avant, pendant et après la colonisation et de proposer une réflexion sur les rapports entre religion et colonisation, entre religion et race.
Ce dossier explore la manière dont la pratique sportive et plus généralement les loisirs participent ou non à la formation de frontières entre des populations migrantes et la société française en fonction des contextes historiques et spatiaux. Depuis le tournant du XXe siècle en France, le sport produit de l'altérité et l'entre-soi ou au contraire favorise les échanges entre populations et le "vivre ensemble". Les articles analysent donc la grande plasticité du sport en situation coloniale ou postcoloniale (extrait de la quatrième de couverture).
L'auteur propose une réflexion sur le poids et le pouvoir des mots « nation, ethnie, race » dans le contexte de la conquête coloniale. La colonisation et l'immigration sont en effet les deux grands défis historiques que la conception républicaine de la nation n'a pas su assumer de manière cohérente.
Citant largement les textes (dont le fameux Code de l'indigénat de 1875) et les commentaires dont ils firent l'objet, cette analyse met en évidence leur rôle dans l'élaboration d'un droit colonial porteur d'un racisme d'Etat longtemps théorisé et pratiqué par la République.
Les migrations font l'objet de discours multiples. Abordées sous l'angle international,elles sont resituées dans leur environnement intellectuel et historique. L'ouvrage a pour vocation de militer pour une diplomatie internationale des migrations.
Catalogue de l'exposition présentée à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris du 6 mai au 7 septembre 2008
Dangerosité supposée des colonisés-immigrés qui font peser sur l'identité « raciale » et nationale du pays des menaces importantes, islamophobie et crainte de l'envahissement de la France ; tels sont, déjà sous la IIIe et IVe République, les arguments justifiant l'adoption de mesures toujours plus restrictives.
Ouvrage rassemblant des documents photographiques montrant la participation des populations de l'empire aux deux guerres mondiales et à la vie économique de la France.
Depuis une vingtaine d'années, l'histoire de l'immigration en France est passée du statut d'objet plus ou moins illégitime dans le champs des sciences sociales à celui d'objet relativement reconnu, comme en témoigne la création de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Mais l'histoire politique de l'immigration, l'histoire non pas tant des politiques migratoires que des immigrés en tant que sujets, reste encore à définir. Ce livre voudrait contribuer à combler ces lacunes en offrant une vision panoramique et dynamique de l'histoire des luttes de l'immigration postcoloniale depuis un siècle... (extrait de la quatrième de couverture).
Dossier photographique de la décolonisation, épisode majeur de l'histoire de la seconde moitié du 20e siècle.
L'ouvrage replace l'histoire des Harkis dans celle de la colonisation de l'Algérie. Loin de faire un choix politique contre l'indépendance algérienne, les harkis qui étaient des ruraux, ont tenté de survivre afin de protéger leur famille. (extrait de la quatrième de couverture).
Qui étaient vraiment les harkis ? Mensonge et ignorance s'associent pour faire d'eux des traîtres à la cause algérienne. Cet ouvrage récapitule l'histoire des harkis en la replaçant dans celle de la colonisation de l'Algérie. Au lendemain de la guerre, en Algérie, en maints endroits, ils ont été victimes de massacres. Ceux qui sont parvenus en France ont été enfermés dans des camps, subissant des conditions indignes. À partir des années 1970, leurs enfants n'accepteront plus cette humiliation et s'organiseront pour réclamer justice.; Abondamment illustré, ce livre donne la parole à des universitaires, des acteurs du conflit aux expériences différentes, des femmes et des enfants de harkis.
L'auteur retrace les massacres de centaines d'Algériens perpétrés en mai 1945 dans la petite ville algérienne de Guelma, par des milices de colons français. Ils coûtèrent notamment la vie à la soeur et à deux des frères de Marcel Reggui. C'est ce qui le conduisit à réaliser à chaud une enquête approfondie sur ce drame... (extrait de la quatrième de couverture).